Toujours attractif l’investissement immobilier reste privilégié des particuliers. Avec des taux d’intérêt au plus bas et un taux de rendement optimal, l’investissement locatif permet de se constituer une rente non négligeable. Un investissement immobilier doit alors être envisagé en tenant compte de plusieurs facteurs.
Obtenir un prêt immobilier suppose une évaluation sérieuse de son budget et de ses capacités de remboursement. Grâce à la baisse des prix de l’immobilier et des taux d’intérêt favorables, les ménages sont plus favorables à un investissement locatif qu'à la simple plus-value immobilière. Cependant l’obtention d’un prêt dans le but d'un investissement immobilier dans un contexte économique difficile et une législation bancaire plus frileuse qu’auparavant suppose d’établir un montage financier rigoureux.
Différents prêts pour un investissement locatif sont néanmoins accessibles aux particuliers à l’instar du prêt immobilier amortissable classique, celui remboursable in fine, à taux fixe ou à taux variable. Les prêts amortissables sont ceux les plus accordés par les banques pour un investissement locatif car les mensualités versées chaque mois sont chargées de couvrir une partie des intérêts. Un amortissement établi sur la base d’un échéancier est alors déterminé à l’avance, alors que le prêt in fine suppose de rembourser le capital intégralement en une seule traite. Celui-ci suppose en effet de ne rembourser que les intérêts mensuels puis une échéance unique à terme, en contrepartie d’un taux d’intérêt plus élevé.
La capacité d’emprunt reste primordiale pour rentabiliser son investissement immobilier. Avec un taux d’endettement fixé à 33% maximum, les banques tiennent également compte du futur revenu locatif net de l'investissement locatif. Un apport personnel est alors souvent nécessaire avant un investissement locatif car 30% de la valeur locative d’un bien immobilier est retirée de celui-ci dans le calcul bancaire du loyer net. Il est aussi préférable de privilégier les organismes de crédit qui pratiquent la compensation des revenus afin d’augmenter ses chances d’obtenir un prêt pour son investissement immobilier. Cette dernière se calcule ainsi de la façon suivante :